Les chevaliers d'Émeraude T11

Les chevaliers d'Émeraude, tome 11: La justice céleste
​Anne Robillard

[Quatrième de couverture] Emprisonnée dans le passé, Kira cherche désespérément une façon de rentrer chez elle. Les anciens Enkievs lui seront d'un précieux secours, malgré leurs facultés magiques limitées. En dépit de ses blessures et de l'inefficacité de son nouveau serviteur ailé, Akuretari demeure un ennemi redoutable. Profitant du chaos sur le continent, il y déclenche un terrible cataclysme. Seul un terrible sacrifice de la part d'un Chevalier pourra enfin mettre un terme à son esprit de vengeance. Pour ajouter aux malheurs des habitants d'Enkidiev, l'Empereur Noir choisit ce moment précis pour porter le coup de grâce aux Chevaliers d'Émeraude et à leurs alliés. Il est loin de se douter que l'amour innocent d'un enfant et le courage d'un Elfe retarderont ses projets d'invasion.

[Mon avis] (J’hésite entre «enfin» et «déjà») l’avant-dernier tome de cette série épique d’Anne Robillard. Cette lecture commune avec les copines de Québec Livresque tire de plus en plus à sa fin.
 
*Attention! Risque de spoilers des tomes précédents
 
Dans celui-ci, on retrouve tout d’abord Kira, maintenant enfermée dans le passé par le dieu déchu Akuretari. J’ai beaucoup aimé ces passages nous permettant d’en apprendre davantage sur l’histoire d’Enkidiev, même si je garde espoir que Kira retrouve son époque.
 
Dans le présent, il se passe de plus en plus de choses sur le continent des chevaliers. De nombreux événements surviennent un peu partout et j’ai bien hâte de voir comment l’auteure a réussi à clore tout ça dans le dernier tome. D’autant plus que beaucoup de questions demeurent encore sans réponses à l’aube de la conclusion de cette série.
 
J’ai quelques petites déceptions face à cette lecture. La première est que je crois avoir décelé une autre incohérence dans ce récit. Sauf erreur de ma part (et si c’est le cas, je vous invite à venir m’en parler), il n’a jamais été question que Jahonne soit née à Shola comme Kira. Néanmoins, à la page 121, on surnomme tout à coup Jahonne «La sholienne». Ce que j’ai trouvé plutôt étrange étant donné qu’il n’en a jamais été question.
 
De plus, j’ai été un peu déçue que l’auteure ne juge pas pertinent de consacrer le moindre petit chapitre à Liam dans ce tome. J’ose espérer que c’est parce qu’elle prépare quelque chose de grandiose pour le jeune homme dans le volet final.
 
Sur ce, je m’attaquerai au douzième et dernier tome au courant du mois d’août. Inutile de mentionner que je suis vraiment de lire cette finale!