Les Crimes de Grindelwald

Les Animaux Fantastiques: Les crimes de Grindelwald
J,K. Rowling

[Quatrième de couverture] En 1927, quelques mois seulement après son arrestation par le Congrès magique des États-Unis, Gellert Grindelwald s'évade et souhaite rassembler des sorciers de « sang-pur » afin de régner sur l’ensemble de la population non magique. Albus Dumbledore, un professeur renommé de l'école de sorcellerie de Poudlard, au Royaume-Uni, semble le seul en mesure de l'arrêter. Les deux hommes, anciens amis d'enfance, seraient devenus ennemis depuis un accident au cours duquel la jeune sœur de Dumbledore aurait perdu la vie. Dumbledore accepte la mission et fait alors appel à son ancien élève Norbert Dragonneau, qui a fait ses preuves en ayant déjà su déjouer les plans du mage noir. C'est l'occasion pour Norbert de retrouver ses amis Tina, Queenie et Jacob, à l'heure où le monde magique se fragmente plus que jamais.

[Mon avis] Voilà que, même si ce deuxième volet de la saga de Les Animaux Fantastiques est sorti depuis quelques semaines déjà, j’ai finalement eu la chance d’aller voir Les Crimes de Grindelwald (à la toute dernière journée de sa présence en salle). Suite à quoi, je me suis plongée dans le texte du film, écrit par nulle autre que J.K. Rowling.
 
Ayant donc vu le film quelques jours auparavant, j’avais encore toutes les images en tête que me permettaient de bien visualiser les scènes pendant ma lecture. En effet, le scénario est si bien écrit que j’avais l’impression de revoir le film une deuxième fois. Hélas, c’est exactement après ce genre d’argument que certains se diront : «Ça ne donne rien de lire le livre alors!». Détrompez-vous! En fait, en lisant le texte du film, je me suis rendu compte qu’ils y avaient plusieurs détails qui m’avaient échappé à l’écran (ça se passe très vite parfois) et même certains dialogues que j’avais mal interprétés.
 
Néanmoins, je me demande sérieusement de quoi tout ça aurait eu l’air dans ma tête si je n’avais pas été voir le film avant… et comment j’aurais trouvé le film si je l’avais vu après… Bref, trêves de questions inutiles et sans réponses!
 
Parlons plutôt du contenu. Ce qu’on retrouve dans Les Crimes de Grindelwald, c’est bien évidemment la suite des aventures de notre cher Norbert Dragonneau. Tina, Queenie et Jacob sont également de retour dans ce deuxième volet, pour mon plus grand plaisir (l’innocence de Jacob et sa fascination pour le monde la magie me font beaucoup rire). Croyance (Credence dans le film) est également de la partie et fait même partie intégrante de l’intrigue, encore plus que dans le volet précédent. De plus, on commence vraiment à intégrer à l’histoire des éléments «connus» du monde de la sorcellerie (autrement dit issus de l’univers d’Harry Potter),tel que Poudlard ou même certains personnages comme Dumbledore, McGonagall et Nicolas Flamel. Bien sûr, de nouveaux animaux fantastiques extraordinaires font également leur apparition et, encore là pour mon grand plaisir, nos favoris sont de retour, comme le niffleur et Pickett (le botruc).
 
Finalement, je me dois de mentionner l’exceptionnelle qualité graphique de ce livre. La couverture est tout simplement sublime. Le nombre de détails intégrés de façon plus ou moins subtile parmi les fioritures est incroyable; je ne compte plus le nombre de choses que j’y ai découvert en y posant mes yeux (d’ailleurs, est-ce qu’il y a juste moi qui vois le zoowu en vision d’ensemble? Faites-moi signe si vous le voyez également!). Enfin, les dorures brillantes lui confèrent un aspect élégant. Bref, un contenant digne de la qualité du contenu… et je ne vous ai même pas parlé de l’intérieur du livre!
 
Je remercie infiniment Gallimard Diffusion pour cette plongée dans un univers que me fascine toujours autant!