Marqués

Marqués
Alice Broadway

«Je me sens un peu sur la défensive, comme quand on parle d’un livre qu’on a adoré,
​avant de s’apercevoir que la personne à qui on l’a prêté n’a pas apprécié du tout sa lecture. »

[Quatrième de couverture] Quand toute votre vie est inscrite sur votre peau…

À la mort de son père qu’elle a tant admiré, Leora souhaite honorer sa mémoire. Et dans les hautes castes, il est d’usage de relire au cours d’une cérémonie les événements qui ont marqué la vie d’un personnage important. Mais à mesure qu’elle parcourt le livre de son père, la jeune fille découvre avec stupeur que certains passages ont été réécrits ou qu’ils ont complètement disparu… Pire, un mystérieux tatouage désigne son père comme coupable d’un crime! La jeune femme devra remettre en cause toute son existence pour comprendre d’où elle vient et sur quels mensonges est construite la société où elle vit…

[Mon avis] Dernièrement, j’ai lu le roman Marqués d’Alice Broadway, cette fois encore en lecture commune avec Le roux qui lit et Le royaume de Mathy. Sincèrement, j’ai été déçue par cette lecture, et ce, pour plusieurs raisons.
 
Tout d’abord, l’héroïne, Leora, est un personnage plutôt quelconque. Je ne me suis pas attachée à elle, pas plus qu’à la majorité des personnages de l’histoire, ce qui est plutôt dommage, car c'est généralement ce qui me permet d'apprécier un roman.
 
Ensuite, pour un roman de 277 pages, je l’ai trouvé très long. C’est sûr qu’au début de notre lecture, on croyait lire un «one-shot», alors on trouvait le démarrage vraiment lent. On s’est finalement rendu compte que c’était seulement le premier tome d’une série, donc, on peut mettre ça sur le compte de «la mise en place de l’univers». N’empêche, il m’a fallu patienter jusqu’à la moitié du livre avant que ma curiosité soit enfin piquée. On commence à ce moment à sentir qu’il se prépare quelque chose. On sent alors un climat de pension s’installer. Comme ça commence à devenir intéressant, évidemment, le livre se termine.
 
Enfin, en plus d’être prévisible, la fin est un peu décevante. En fait, impossible de ne pas faire de lien avec Hunger Games (pour ceux qui l’ont lu, vous comprendrez) dans les derniers chapitres, j’ai donc trouvé que ça manquait d’originalité à la fin.
 
Donc, une trop magnifique couverture pour un roman qui n’est pas à la hauteur. Un concept de base pourtant intéressant pour une bonne dystopie digne de ce nom, mais ce premier tome ne m’a pas convaincu. Peut-être que ma lecture du deuxième volet viendra changer mon impression sur cette série (je l’espère).
 
Je remercie Interforum Éditis Canada pour l’envoi de ce roman.