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La tête sous l'eau

10/19/2018

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La tête sous l'eau
​Olivier Adam

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[Quatrième de couverture] Quand mon père est ressorti du commissariat, il avait l’air perdu. Il m’a pris dans ses bras et s’est mis à pleurer. Un court instant j’ai pensé : ça y est, on y est. Léa est morte. Puis il s’est écarté et j’ai vu un putain de sourire se former sur son visage. Les mots avaient du mal à sortir. Il a fini par balbutier : « On l’a retrouvée. Merde alors. On l’a retrouvée. C’en est fini de ce cauchemar. » Il se trompait. Ma sœur serait bientôt de retour parmi nous mais on n’en avait pas terminé. 

​[Mon avis] 
La paisible et magnifique couverture de ce roman m’a laissée croire que je m’apprêtais à lire une romance ou quelque chose du genre. En fait, lorsque j’ai pris connaissance du résumé de La tête sous l’eau, j’ai bien vite été détrompée, car il s’agit en fait d’un drame familial.
 
L’histoire nous est transmise via le personnage principal qui en fait la narration. L’entièreté du roman est en mode descriptif avec quelques dialogues rapportés par-ci, par-là. On est tellement dans la peau du narrateur qu’on apprend seulement son prénom vers la moitié du livre, justement grâce à un dialogue rapporté avec sa sœur.
 
Dans ce roman, on rencontre une famille brisée par la disparition de Léa. Notre narrateur se trouve à être son jeune frère, qui nous raconte la vie avant et depuis la disparition de sa sœur et qui ensuite, nous plonge directement dans la folle spirale entourant son retour (ne vous inquiétez pas, ce n’est pas un spoiler, tout est dit quand le quatrième de couverture).
 
Donc, le retour de Léa est une bénédiction autant qu’une malédiction. On se doit qu’elle a vécu des choses horribles, mais elle refuse pourtant de parler, même à la police. Et comme nous ne sommes jamais dans sa peau, mais bien dans celle de son frère, on ne peut que supposer comment elle se sent, par rapport à comment lui le perçoit. On nage donc dans l’incertitude et les spéculations. On ne peut qu’être témoin des efforts de sa famille pour l’aider, eux qui ne savent pas très bien comment réagir face à tout ça. J’ai tourné les pages avec impatience et avidité dans l’espoir d’avoir enfin réponse à toutes mes questions. Conséquence? Je suis arrivé à la dernière page beaucoup trop rapidement à mon goût!
 
J’ai aussi tenté de «déchiffrer» le titre de l’ouvrage et j’en suis venu à la conclusion évidente que ça fait référence à la passion du narrateur pour le surf, mais aussi, de façon plus abstraite, à la sensation de ne pas arriver à se maintenir à flot et de peiner à respirer que ressentent Léa et sa famille.
 
Quasi coup de cœur pour ce roman à la fois poignant et troublant! Je remercie le Club des Lecteurs R Canada pour cette époustouflante lecture.

Club des Lecteurs R Canada

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