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Les chroniques mangas de Thomas

Chronique manga #12 | Les Misérables T3

10/30/2018

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Les Misérables, tome 3
​Takahiro Arai

Les Misérables (Titre original: レ・ミゼラブル) de Takahiro Arai est un manga Shonen se voulant une adaptation de Les Misérables de Victor Hugo. Elle regroupe actuellement 8 tomes.
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[Quatrième de couverture] ​Madeleine prend Fantine en charge et lui promet de s’acquitter de ses dettes et de lui ramener sa fille.
Entre-temps Javert dénonce Madeleine à la préfecture de police de Paris et l’accuse d’être Jean Valjean l’ancien forçat. Il apprend que Jean Valjean a été appréhendé, qu’il a changé son nom pour celui de Champmathieu et qu’il sera bientôt jugé pour récidive.
Il va voir Madeleine et s’excuse de la méprise. Madeleine quant à lui se retrouve face à un dilemme. Protéger sa nouvelle identité et continuer à faire prospérer Montreuil sur Mer et à aider Fantine ou se dénoncer et sauver Champmathieu.

[Chronique] En cette troisième chronique consacrée à l’adaptation manga de Les Misérables, je me retrouve avec peu de points intéressants à discuter. Du tome 1 au tome 3, les qualités et défauts sont plus ou moins les mêmes, ce qui les exclus si déjà discutés. Ceci m’emmène à simplifier les futurs chroniques sur cette série en énumérations pures et simples de certains moments m’ayant marqués lors de ma lecture.

Dès le début du manga, Arai nous démontre sa compréhension de l’homme qu’était Victor Hugo et les valeurs qu’il défendait. Il a su à merveille représenter la critique de la justice bourgeoise de Victor Hugo à travers un dialogue opposant Jean Valjean et Fantine à un groupe de bourgeois.

Un peu plus loin, on retrouve une métaphore dont j’avais déjà brièvement discuté précédemment, mais qui se démarque ici. On se retrouve dans une situation où l'on a un protagoniste s’opposant à un antagoniste, en d’autres mots, le bien contre le mal, symbolisé à merveille par le dessinateur à travers l’opposition des démons et des anges, le tout avec comme bagage le folklore japonais entourant la chrétienté. Ce qui, sans que j’y pense vraiment, fait ma transition vers mon prochain point; Jean est très éveillé par rapport à la religion, que ce soit par rapport à son époque ou celle de Hugo. Il reste assez éloigné de la doxa même si, on comprendra, en public, il ne joue pas franc jeu pour des raisons plus qu’évidentes.

Selon moi, Javert est un des personnages les plus intéressants dans ce récit. Dans cette édition, le design du personnage est simplement parfait. On y croit, et particulièrement dans ce tome, où il a une importance capitale. Il est aussi bien représenté, à la fois en tant qu’antagoniste que l’on se doit de craindre, qu’en tant qu’homme que l’on se doit de comprendre.
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Ce tome nous transporte à travers les moments les plus palpitants que l’on ait connus, à date, avec ce récit. L’intrigue est toujours de plus en plus passionnante et la qualité technique de l’œuvre se porte à merveille. Jusqu’ici, la série tient sa promesse initiale qu’elle a voulu me vendre dès le premier tome ; être une adaptation à la fois fidèle à l’œuvre et le contexte social de Victor Hugo tout en laissant place à l’esprit créatif d’un auteur japonais, dont les déterminismes rendent possible l’intégration d’une esthétique originale à cette célèbre œuvre de fiction.
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